Compétitions du Crankworx

La passionnante discipline d’ouverture qui avait donné le coup d’envoi de la première édition de Crankworx Innsbruck en 2017. Le terme est emprunté à une figure, le « whip » (fouet) : dans cette discipline, c’est celui/celle qui l’exécute le mieux qui gagne. Pour cela, une fois en l’air, il faut décaler la roue arrière sur le côté aussi loin que possible, mais revenir en position normale avant l’atterrissage. L’effet est spectaculaire à voir, on a presque l’impression que les riders descendent de leur engin en plein vol. Les concurrents sont notés à la fois sur le style (posture) et l’exécution. Les critères comprennent un atterrissage propre et la durée pendant laquelle le vélo est maintenu sur le côté.

Un parcours spécial est créé pour cette discipline. Ce qui compte, c’est le degré de difficulté des figures qui y sont exécutées. Le parcours est composé de divers éléments (obstacles, modules) de tailles et de matériaux différents, ce qui permet un large éventail de sauts.

Généralement les modules sont en bois et l’atterrissage se fait au sol, sur la terre, quasiment dans la saleté, d’où le terme anglais « dirt ». Il existe aussi de nombreuses autres combinaisons, comme les sauts à partir d’obstacles en bois ou de terre. Les participants peuvent choisir les figures à exécuter. La règle générale est la suivante : plus c’est difficile, mieux c’est. Des points sont également attribués pour l’exécution. Un atterrissage propre avec le vélo dans le sens de la marche et les deux pieds sur les pédales est par exemple important. Autre critère de qualité : il faut atteindre le « sweet spot », le meilleur point d’atterrissage sur la colline de réception. Le facteur style influence en outre le score. Il faut des mouvements calmes sans corrections brusques de l’équilibre. Une rotation lente et mesurée, de petits ajustements du mouvement et le maintien de la figure jusqu’au moment de l’atterrissage.

Pour chaque concurrent, une course se compose de plusieurs sauts. Les juges évaluent chacun d’entre eux séparément, puis les points attribués sont additionnés pour le classement général.

Cette course est une combinaison de deux disciplines, le « Dual Speed » et le « Slopestyle ». Le Dual Speed classique voit deux riders s’affronter dans un contre-la-montre, en parallèle sur deux parcours identiques. Le plus rapide gagne et passe au tour suivant. Afin de rendre cette compétition équitable, il y a généralement deux manches (runs) pour compenser d’éventuelles différences entre les deux parcours.

Les concurrents se mesurent les uns aux autres lors du Pumptrack Challenge. Deux participants s’affrontent en même temps sur des pistes identiques. Deux tours sont effectués, un sur chaque piste, afin de garantir l’égalité des chances. La particularité du pumptrack : les riders s’affrontent sans chaîne et le parcours est relativement plat. Ils prennent de la vitesse grâce à un mouvement de pompes qui consiste à faire bouger en flexion-extension le haut du corps de haut en bas et qui a donné son nom à la discipline.

Downhill, abrégé en DH, est la discipline de sprint pratiquée au Crankworx et à d’autres compétitions de VTT. Les riders descendent un parcours donné le plus rapidement possible pour atteindre la ligne d’arrivée tout en effectuant de grands sauts et en affrontant les obstacles. Les sauts ne comptent pas pour le classement, ils doivent juste être effectués. Le vainqueur est celui qui aura réalisé le meilleur temps.