Extremsport im Grünen
26 juillet 2022
Langue originale de l’article: Deutsch Information Traduction automatique. Hyper-rapide et presque parfaite.

Les visiteurs du plateau de Mieming, au nord-ouest d'Innsbruck, pénètrent dans un décor unique à bien des égards. Ici, le paysage, l'activité physique et la détente se conjuguent avec tant de finesse qu'il est difficile de ne pas se laisser tenter par les plaisirs de la table. Comme j'ai déjà eu l'occasion d'apprécier le bien-être et la gastronomie, je me suis lancée cette fois-ci dans une aventure particulièrement extraordinaire : Le golf. Et une constatation s'impose d'emblée : c'est un sport extrême et reposant.

Le Sonnenplatzl près d'Innsbruck

Les plus beaux endroits ensoleillés sont souvent bien cachés et difficiles à trouver pour les étrangers. Mais le plateau de Mieming est facilement accessible en bus depuis Innsbruck. De la porte d'entrée à l'arrêt Post, il faut compter une bonne heure. En voiture, on irait tout aussi vite, mais dans le bus, on a les mains libres. En route, je me familiarise un peu avec le golf pour ne pas me retrouver sans plan sur le terrain. Qui aurait pensé que les bergers écossais poussaient autrefois des pierres dans des trous de lièvre avec des bâtons et que c'est pour cela que l'on joue aujourd'hui au golf ? Ou que la balle de golf moyenne est frappée sur le green à une vitesse de 150 kilomètres par heure ? Il n'est guère étonnant que l'on ait déjà joué au golf sur la lune, où la balle parcourait d'ailleurs plusieurs kilomètres. Lorsque je me promène à Mieming en direction du parc de golf, il n'y a aucune trace de la lune. En revanche, le plateau ensoleillé fait une fois de plus honneur à son nom : j'ai soif.

Le petit golfeur

Je suis volontairement en avance et me présente au gérant du club, Simon Knabl, un homme de grande taille au sourire enjôleur, vêtu d'une belle tenue de golf. Je lui avoue tout de suite que je me suis déjà trouvé sur un terrain de golf près de Nancy, dans le nord de la France, il y a 16 ans, mais que je ne me souviens que des coups de soleil douloureux. Simon rit de bon cœur, me tend sa crème solaire et me recommande le Greenvieh pour une boisson de bienvenue bien fraîche. C'est là que son coach de golf le plus expérimenté viendra me chercher pour m'enseigner les plus grands secrets du golf. Le gérant me fait un clin d'œil prometteur, je croasse des remerciements secs et j'entre peu après dans le restaurant de golf Greenvieh, bar compris, situé en face. On me sert immédiatement un "Petit golfeur", pamplemousse, citron et soda dans un verre, délicieusement rafraîchissant et riche en vitamines. Alors que je suis en train d'examiner le gazon du jardin pour voir s'il a des qualités de golfeur, Rupert me tend une main vigoureuse : Tu dois être le petit golfeur !

La grande école de golf

Nous nous promenons tranquillement jusqu'à l'aire d'entraînement de 10.000m2. Dans l'école de golf, le coach Rupert est dans son élément. Avec seulement quelques dizaines d'années d'expérience de plus que moi, il me guide avec calme et réflexion pour le putting. Une position sûre, une bonne technique de prise, une rotation stable, un mouvement concentré, avec lui, tout semble si simple. Sur le putting green, il y a beaucoup de trous avec une topographie douce, c'est une question de sensibilité absolue. On se rapproche du golf par derrière, me fait savoir mon coach de golf. Celui qui n'a pas de contrôle dans les petits trous n'a même pas besoin de s'essayer aux grands fairways (pistes de jeu). Il faut donc d'abord toucher le trou à courte distance avant de s'aventurer plus loin. Définitivement plus facile à dire qu'à faire, car la moindre nuance de mouvement est reproduite par la balle au sol, un travail millimétré qui met les nerfs à rude épreuve. Je goutte, Rupert me tend une bouteille d'eau et se montre satisfait. J'ai réussi à en mettre un sur dix, ce n'est pas si mal pour un début.

Tout est dans la tête

Quelques pas plus loin, deux autres messieurs s'essaient au coup de départ au loin, je louche du coin de l'œil en essayant d'assimiler la séquence de mouvements du driving range. Rupert sort alors un autre club de son sac de golf et passe du putter à un fer 8. Les 14 clubs au maximum se distinguent par la longueur du manche, le matériau (fer, bois et hybride) et l'angle de départ de la tête du club. Plus l'angle de prise sous la balle est plat, plus l'arc de parabole de la balle de golf qui s'ensuit est élevé. Rupert dessine tout cela dans l'air devant moi, je hoche la tête en signe de compréhension et je prends aussi un fer.

Environ 70 mètres devant nous, un petit sommet de colline porte une cible de grand format, Rupert s'élance et marque avec une facilité juvénile. Je me mets en position, je me laisse guider par mon patient coach de golf et j'exécute des swings maladroits, comment cela pouvait-il paraître si lâche chez lui ? Je frappe un, deux, trois morceaux de gazon de golf de la taille d'un poing dans le ciel, nous changeons de position. Pas de force, tout est dans la tête, m'avertit mon professeur, laisse le physique travailler pour toi. Une profonde respiration, pas de pensées, je m'élance, je lâche, le coup frappe comme si je n'avais jamais rien fait d'autre. Le son est magnifique, la parabole presque parfaite, ma balle rebondit joyeusement de l'extrémité de la cible. La frustration est suivie d'une joie à peine croyable, l'ivresse est bonne, pas mauvaise du tout pour commencer.

Le niveau suivant

Nous passons encore quelques balles ensemble, ça commence à devenir amusant. Je ne le laisse pas paraître et j'essaie de transpirer en cachette. Mais avant que mes inévitables erreurs ne s'installent trop, Rupert me fait monter dans sa voiturette de golf et me montre les parcours du parc, c'est-à-dire le paradis du golf. 9 trous en bas, 18 trous en haut, il faut bien une voiturette et environ cinq heures de temps pour le grand parcours. Derrière se trouve l'alpage Stöttlalm du club, pour se rafraîchir entre deux parties. Je suis étonné et je dois m'accrocher, Rupert s'amuse visiblement sur le terrain. De temps en temps, je peux descendre et prendre des photos, mais seulement si nous ne dérangeons pas les autres joueurs.

Un parcours se compose de quatre tees (départs) de difficultés différentes, d'un putting green avec drapeau d'arrivée et d'un fairway entre les deux. Un obstacle est appelé une entrave, un fairway incurvé est un dog leg et les fosses de sable sont des bunkers. Le nombre de coups nécessaires pour atteindre le trou est noté sur la carte de score, on se contrôle mutuellement et on ne joue donc jamais seul. Pour pouvoir jouer sur les parcours, il faut obtenir l'autorisation de parcours et passer l'examen ; après cinq jours de cours, on est certifié. En fait, tout est très simple, je trouve. Lorsque Rupert me raccompagne au bus, je lui ai promis depuis longtemps que nous nous reverrions. Ici, un stage d'initiation se réserve en un clin d'œil. Aujourd'hui, j'ai surtout appris une chose : le golf, c'est vraiment génial.

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