Werner Schuchter
07 mars 2023
Langue originale de l’article: Deutsch Information Traduction automatique. Hyper-rapide et presque parfaite.

Il est né à Innsbruck, a vécu pendant des décennies à Neu-Götzens, en moyenne montagne, et a récemment transféré son domicile dans l'Allgäu voisin, par amour : Werner Schuchter. Ce lithographe et graphiste de formation est connu au Tyrol comme une sorte de 'poète du terroir' musicien. Depuis 25 ans, il publie le 'Dorfzeitung für das westliche Mittelgebirge und das Sellrain', qui paraît six fois par an. On peut donc le qualifier à juste titre de touche-à-tout multimédia.

Enfant déjà, il raconte que le dessin et la musique étaient ses hobbies déclarés, la guitare étant toujours à portée de main. Les compétences artistiques allaient également déterminer son avenir. Werner Schuchter a appris le métier de lithographe et de graphiste, a travaillé dans une agence de publicité et a dirigé une imprimerie pendant 15 ans. Il a chanté la deuxième basse dans le chœur d'hommes pendant 30 ans. C'est la variété et la diversité qui caractérisent la vie de cet homme aujourd'hui âgé de 66 ans.

Journal du village et accompagnateur de chômeurs

Deux événements ont marqué la vie de Werner Schuchter. Lorsque sa femme a succombé à un cancer en 1997, il a cherché une activité qui puisse le distraire. Il a fondé le 'Dorfzeitung für das westliche Mittelgebirge und das Sellrain'. Et lorsqu'à l'âge de 55 ans, il a été quasiment 'rationalisé' en tant que directeur d'imprimerie, il a fait de la nécessité une vertu. Au cours de ses six années de chômage, Schuchter a suivi une formation de coach en respiration et relaxation, a participé à des séminaires dans le domaine énergétique et chamanique et a suivi des séminaires de guérison. Une formation d'accompagnateur de rétablissement, qui prend en charge des personnes souffrant de maladies psychiques, a suivi.

Avec une telle envie d'apprendre, il n'était pas surprenant que le service de l'emploi AMS lui propose, à l'âge de 61 ans, un poste de conseiller pour les chômeurs de longue durée. "J'étais probablement le seul conseiller en Autriche à avoir une expérience personnelle concrète du chômage de longue durée", dit-il aujourd'hui en riant.

150 histoires courtes mises en rimes

Mais Schuchter s'est érigé un 'monument' durable en créant le 'Dorfzeitung für das westliche Mittelgebirge und das Sellrain'. Le journal, qui paraît six fois par an, informe non seulement sur les événements du village, mais fait également la promotion des manifestations. "J'avais créé ce journal quasiment comme un hobby. Il se veut moins un simple organe de communication qu'un journal proposant des informations sous forme de petites histoires", explique-t-il. Il n'y a d'ailleurs pas de meurtre ni d'assassinat, ce serait bien trop négatif pour lui.

Le fait qu'il ne se soit jamais considéré comme un rédacteur a rapidement fait briller un nouveau talent en lui. De nombreux lecteurs lui auraient alors demandé pourquoi il n'écrivait pas un livre. Il s'est donc assis et a écrit son premier livre "Juste un peu de mensonge". C'est en écrivant un autre livre qu'il a découvert par hasard sa capacité à faire des rimes. Et ce, en dialecte tyrolien. Par la suite, il a écrit environ 150 histoires courtes en rimes. La plupart d'entre elles suscitent le rire et le sourire, "car je veux faire plaisir aux gens", dit Schuchter avec modestie.

En voici un petit exemple :

Die Lesung im Weinkeller

Une lecture dans une cave à vin ! Qui vient d'y penser ?

Qu'est-ce que tu dois lire quand tout le monde est ouvert et bavard ?

À force de goûter et de déguster

certains ont déjà le cerveau complètement dérangé.

Ils disent des bêtises, beuglent et chantent,

hé, qu'est-ce que je peux leur apporter comme histoire ?

Personne n'écoute ce qu'ils disent.

"Fix Teifl noamol ! Est-ce qu'il y a enfin de la paix ?

Dès le début, c'était une idée stupide

Vous avez mon livre, vous pouvez lire les histoires vous-même"

Et comme il voulait combiner ses divers hobbies, Schuchter a mis ses poèmes tyroliens en musique. Il les récite désormais d'une voix ferme lors de ses manifestations extrêmement populaires. "C'est là que mes années d'activité dans le chœur d'hommes m'ont été utiles", dit-il aujourd'hui.

Ses débuts en tant que 'musicien et chanteur seul en dialecte tyrolien' remontent à une émission de musique populaire sur Radio Tirol, dans le cadre de laquelle il avait récité ses poèmes. "C'est alors qu'est née l'idée d'interpréter ma propre musique à la guitare lors de mes lectures" Le seul fait de raconter des histoires passe désormais davantage à l'arrière-plan. Il associe également la musique à divers exercices de relaxation et à des textes de réflexion. Il aime agrémenter ses soirées de voyages imaginaires relaxants. "Ce qui est très apprécié par mes invités", dit-il.

Une telle soirée aura d'ailleurs lieu le 16 mars à partir de 17h30 au café 'Schauplats' à Axams, avec entrée gratuite.

Werner Schuchter - Die Welt is schen

L'amour a poussé Werner Schuchter à s'installer dans l'Allgäu il y a environ un an. Il tente désormais d'y prendre pied en tant qu'auteur musical et conteur, mais surtout en tant que coach de relaxation et dans le domaine spirituel.

Il passe également beaucoup de temps avec sa chienne husky Akela, qui est entrée dans sa vie il y a près de trois ans, et avec laquelle il se déplace en traîneau ou en scooter. "Ça ne marche pas encore vraiment", dit-il, "mais ça va venir"

La prochaine lecture de Werner Schuchter :

„Ruhige Fastenzeit – Heiteres auf Tirolerisch & musikalisch Besinnliches“

Le jeudi 16 mars 2023, à partir de 17h30 au 'Schauplats' d'Axams. Il est demandé de s'inscrire : Tél. +43 676/400 06 69.

Toutes les photos : © W. Schuchter

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