marienbergalm
22 septembre 2023
Langue originale de l’article: Deutsch Information Traduction automatique. Hyper-rapide et presque parfaite.

Je peux bien l'admettre : Depuis toutes ces années que je vis au Tyrol, je n'avais jamais entendu parler du Marienbergjoch, situé au-dessus du plateau de Mieming. Et encore moins que ce passage alpin avait très probablement déjà été utilisé à l'époque préhistorique et qu'il avait vu passer des têtes couronnées au Moyen Âge.

Ce sont des recherches sur le château de Klamm, situé entre Mötz et Obsteig, qui m'ont permis de faire ces nouvelles découvertes. Une randonnée jusqu'à l'alpage Marienbergalm, suivie d'une montée au col du même nom, était donc pour moi incontournable. D'autant plus que la vallée est aussi le théâtre d'une légende mythique. Ici, les trois légendaires "Saligen Fräulein" veillaient autrefois sur les montagnes et les animaux. Elles étaient vénérées dans tout l'espace alpin et ne sont rien d'autre que les trois déesses féminines auxquelles les Räter, une sorte de population autochtone de l'espace alpin, rendaient hommage. J'ai déjà rédigé un texte à ce sujet.

Le chemin direct de l'Außerfern à l'Inn

Dans l'ouvrage de Hubert Stecher, chroniqueur local d'Obsteig, "Die Burg Klamm in Obsteig", celui-ci mentionne une raison très particulière pour laquelle ce château se trouve sur un éperon rocheux surplombant la vallée de l'Inn : "Dès la préhistoire, un chemin muletier menait de Mötz à l'Außerfern via Obsteig", peut-on y lire. "Une route qui ne passait cependant pas par Nassereith et le Fernpass, mais directement par le Marienbergjoch dans le bassin d'Ehrwald" À l'inverse, des personnes âgées racontent que les habitants de l'Außerfern qui devaient autrefois se rendre à Innsbruck passaient par le Marienbergjoch pour se rendre à la gare de Mötz. Je me suis donc mis en route vers 'Arzkasten', que le chroniqueur local cite comme point de départ de cette traversée des Alpes.

Les chercheurs de minerai ont ouvert la vallée

L'appellation 'Arzkasten' - c'est-à-dire caisse à minerai - n'est pas le fruit du hasard. Après la montée par la route forestière qui mène à gauche du Roßbach à l'alpage Marienbergalm et après avoir quitté la forêt mixte dense, on peut les voir : les 'trous de mineurs' médiévaux qui font ressembler les roches calcaires abruptes des montagnes de la chaîne de Mieming à un fromage suisse. C'est certainement là que les mineurs du Moyen-Âge cherchaient surtout des métaux comme le cuivre. Mais il y a aussi des indices qui montrent que toutes sortes de chercheurs de minerai devaient déjà être présents ici à l'époque préhistorique.

Après une heure et demie de marche, les randonneurs atteignent l'alpage Marienbergalm, où paissent en été jusqu'à 200 têtes de bétail et de jeunes bovins des paysans de Barwies. Situé à 1623 mètres d'altitude, le chalet d'alpage est exploité toute l'année, donc aussi en hiver. Ce qui m'avait encore une fois surpris. Mais c'est clair : le domaine skiable de l'Außerferner autour de Biberwier 'déborde' ici quasiment sur le Marienbergjoch jusqu'au Marienbergalm. En hiver, ce dernier est donc 'desservi' par un bon vieux remonte-pente, quasiment depuis l'Außerfern.

L'alpage Marienbergalm : Cuisine d'alpage parfumée et savoureuse

Caroline et Christian Soraperra veillent depuis sept ans au bien-être de leurs hôtes. Était-ce un signe du ciel qu'à mon arrivée, Christian préparait son fameux strudel aux pommes, sachant qu'il s'agissait de mon gâteau préféré ? La carte propose bien sûr aussi des plats copieux et consistants, des soupes aux saucisses, en passant par toutes sortes de quenelles, de pâtes et de kasspatzln. Les prix ? Modérés pour cette altitude. Le fait que le Marienbergalm dispose de 23 places de couchage, réparties dans quatre chambres, en fait un mélange parfait entre un refuge du Club alpin et un alpage.

Montée au Joch

Christian, le gardien du chalet d'alpage, m'avait préparé à deux 'grottes' visibles sur le chemin du Joch. L'endroit s'appelle 'Bettlerumkehr'. En fait, il s'agit probablement de deux 'trous de mineurs' qui ont été creusés autrefois par des chercheurs de minerai.

Si l'on pense que les mendiants médiévaux ont été arrêtés ici, il est fort probable qu'ils se trompent. Il s'agit plutôt des 'Beten', c'est-à-dire des trois 'Salige Fräulein'. Leurs noms se terminent dans tout l'espace alpin par -bet. Au Tyrol, les noms Anbet, Wilbet et Borbet sont très répandus. Dans des noms comme 'Bettlerküche', 'Bettlerspitze' ou 'Bettlerbichl', ce 'bet' a probablement été déformé en 'Bettler'.

Et en effet, la "légende de Marabarg", située dans la région du Marienbergjoch, décrit l'amour d'une des "Salige Fräulein" pour un jeune chasseur. Celle-ci, vêtue d'une robe d'un blanc éclatant, n'exigeait qu'une chose de son jeune amant : qu'il lui promette de ne dire à personne son vrai nom, ni d'où elle venait. Les choses se gâtèrent lorsque de jeunes garçons du village voulurent savoir ce que leur collègue faisait dans les montagnes. Ils entassèrent des brindilles, posèrent une poupée sur le tas et y mirent le feu. Georg, le chasseur, pensa que la poupée était sa bien-aimée Mara et cria son nom à haute voix, ce qui le fit tomber d'une saillie rocheuse où il resta écrasé. Mara et ses 'saligues' pleurèrent si amèrement qu'un lac se forma, qui existe encore aujourd'hui au pied de la pointe des gants. A l'époque chrétienne, le marabarg est devenu le Marienberg et le 'retour des prières' le retour des mendiants. Le site web de l'alpage Marienbergalm décrit cette légende en détail.

Depuis le Marienbergjoch, à 1.789 mètres d'altitude, les randonneurs ont la région d'Außerfern à leurs pieds. La vue s'étend jusqu'à Lermoos, à gauche et à droite du col s'élèvent d'énormes tours calcaires aux noms plutôt étranges : Wamperter Schrofen, Schartenkopf ou Handschuhspitzen.

Descente par l'Alpsteig

J'ai effectué la descente par l'Alpsteig, qui passe à l'est du Roßbach. Ici, il faut avoir le pied sûr, car il faut franchir plusieurs rigoles de ruisseau, qui sont toutefois équipées de cordes de retenue.

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